Bien-être des élèves

Que faire lorsque je m'aperçois que mon enfant est en souffrance ?

Par JULIE MAGNIER, publié le lundi 15 janvier 2024 00:05 - Mis à jour le lundi 15 janvier 2024 00:05
illustration souffrance psy.gif

Vous observez des réactions habituelles de votre enfant

Au quotidien, lorsque votre enfant est confronté à des situations stressantes, vous avez déjà pu observer des modifications passagères de ses émotions (tristesse, irritabilité ou colère) ou de son comportement (repli, agressivité ou pleurs). Très souvent, ces réactions du quotidien sont sans gravité et disparaissent spontanément.

Parfois il a eu du mal à faire face à ce qui le travers sans que ni vous ni lui ne vous en aperceviez initialement. Puis d’un seul coup, ça fait "tilt" : il y a un truc qui n’est pas comme d’habitude et ça dure.

Parfois les difficultés sont plus aigües et plus intenses également. Ces symptômes sont plus faciles à repérer, car ils apparaissent lors de situations très précises.

Cela entraine parfois des réactions inhabituelles chez votre enfant que ce soit dans la durée ou l’intensité. Vous pouvez considérer ces changements comme des signaux que votre enfant envoie pour indiquer qu’il a besoin d’aide pour y faire face.

Face à ces situations, vous pouvez parfois vous sentir démunis ou dans l’incertitude.

Que faire ? J’observe l’intensité/la fréquence, l’évolution, le retentissement des symptômes

1. Si pour le moment, les signes de mal-être que j’ai perçus sont légers et diminuent spontanément. Je reste attentif pour voir comment cela évolue. Cependant je décide de :

  • Maintenir une organisation structurée du quotidien ;
  • Favoriser les relations avec les amis et la famille.

2. Si, les signes de mal-être que j’ai perçus sont des réactions modérées de stress et semblent stables. Je veille à :

  • Ecouter mon enfant ;
  • Rassurer mon enfant.

3. Si vous constatez en tant que parents des réactions importantes chez votre enfant, ne pas s’affoler et adressez-vous sans tarder :

  • aux personnels spécialisés de l’Education nationale : psychologue, infirmier, médecin scolaire ou assistant de service social ;
  • à votre médecin traitant, pédiatre, psychologue, pédopsychiatre habituel.

Prenez soin de leur transmettre les éléments que vous avez observés.

Dans le cadre des troubles que l’on appelle "d’adaptation", les retours à un état de mieux-être peuvent être très rapides chez les enfants. Les professionnels voient beaucoup d’enfants et sauront apprécier la gravité et vous aider.

Les professionnels sociaux et de santé sont à l’écoute et se tiennent particulièrement disponibles auprès des élèves et des parents, pour toute information utile. Ils sont tenus au secret professionnel dans les conditions imposées par la loi.

Ainsi nous vous invitons, si nécessaire, à vous rapprocher au sein de l’établissement de votre enfant, des personnels spécialisés de l’Éducation nationale.

Vous pouvez également appeler, jour et nuit, le numéro gratuit 119. Ce sont des professionnels de l’enfance qui sont à votre écoute pour vous conseiller et vous aider